Les frontaliers de la région de Gouvy/Vielsalm/Trois-Ponts: les parents pauvres des transports en commun !

La région de Gouvy/Vielsalm/Trois-Ponts compte approximativement 4.000 travailleurs frontaliers qui se rendent quotidiennement au Grand-Duché de Luxembourg.

Un certain nombre d’entre eux travaillent dans des entreprises situées dans le Nord du Luxembourg. Mais bon nombre se rendent également tous les jours dans la capitale grand ducale où se situe leur lieu de travail.

Malheureusement, ces derniers doivent se rendre à Luxembourg-Ville, soit avec leur véhicule personnel via l’autoroute E25, ou soit en se rendant à la gare de Troisvierges pour y prendre le train. Le parking Park&Ride de la gare de Troisvierges est d’ailleurs arrivé à saturation et presque exclusivement occupé par des véhicules immatriculés en Belgique.

À l’heure où l’on nous parle, à juste titre, d’économie d’énergie et de protection de l’environnement, il est dommage de voir des milliers de personnes devoir effectuer des dizaines, voire des centaines de kilomètres, avec leurs voitures pour se rendre sur leur lieu de travail, alors qu’il existe une gare proche de leur domicile. Et que dans cette gare, ils ne peuvent trouver de trains en adéquation avec leur horaire de travail.

En effet, à titre d’exemple, le premier train matinal en partance des gares de Trois-Ponts ou Vielsalm en direction du Grand-Duché arrive en gare de Luxembourg à 9h45.

Le comité des frontaliers belges de l’OGBL demande d’urgence que les CFL (Chemins de Fer Luxembourgeois) et la SNCB trouvent un accord afin de

  • déplacer, le matin, l’origine des trains, en direction de Luxembourg de Troisvierges à Trois-Ponts;
  • de reporter, en fin de journée, le terminus des trains non plus à Troisvierges ou Gouvy, mais en gare de Trois-Ponts
  • de trouver un prix d’abonnement attractif, non pas basé sur le seul aspect de rentabilité, mais tenant également compte des aspects environnementaux et de la responsabilité que les Etats et leurs services publics ont dans cette matière.

Communiqué par le Comité des frontaliers belges de l’OGBL le 15 janvier
2008.