Henri Kremer tire sa révérence

Henri Kremer a quitté le 10 octobre 2024, à 80 ans, ses fonctions en tant que président du Comité central du département des Pensionnés de l’OGBL. Il en était le président depuis 2009.

Henri a été une grande partie de sa carrière délégué et président de la délégation du personnel chez Paul Wurth. Il a également été président du syndicat Transformations sur métaux de l’OGBL.

Henri a en outre occupé de multiples fonctions au sein de la Chambre des salariés et auparavant de la Chambre du travail. Il y a été élu à plusieurs reprises (groupe 5,8 et 9) et y a œuvré ces dernières années sans relâche pour les intérêts des pensionnés. Henri a également été assesseur au Conseil arbitral de la Sécurité sociale

Il était depuis 2014 membre du Comité national de l’OGBL, ainsi que du Comité exécutif.

Parallèlement, il a assumé diverses responsabilités au sein des comités de sections et a également dirigé le comité régional de Dudelange/Est.

L’OGBL tient à le remercier pour son engagement indéfectible et sa remarquable présidence entre 2009 et 2024.

 

Publié le 11 octobre 2024

Quel avenir pour notre système de pension luxembourgeois ?

Le département des Pensionnés de l’OGBL a invité ses membres, le 22 septembre 2023, à un meeting pour présenter ses analyses, ainsi que ses revendications et propositions pour défendre, consolider et améliorer notre système de pension pour les retraités actuels et futurs. Près de 150 personnes ont participé à cette réunion qui a eu lieu dans la grande salle de réunion de la Maison du Peuple à Esch-sur-Alzette.

Sylvain Hoffmann, directeur de la Chambre des salariés (CSL), a fait une présentation critique du dernier bilan technique du régime général d’assurance pension de l’Inspection générale de la Sécurité sociale (IGSS).

Jean-Claude Reding, vice-président de la CSL et ancien président de l’OGBL a rappelé dans son intervention que notre système de pension nécessite toujours des améliorations, notamment en faveur des personnes touchant des petites pensions — en majorité des femmes — et qui font de plus en plus difficilement face à la hausse du coût de la vie. Le risque de pauvreté augmente aussi pour nombre de pensionnés. Une fiscalité plus juste et une hausse structurelle de la pension minimale s’imposent.

L’orateur a également rappelé que la réforme de 2012, votée, hélas, avec une grande majorité à la Chambre des députés de l’époque, a entérinée une baisse significative des pensions futures. La loi de 2012 prévoit que ceux et celles qui prendront leur retraite en 2052 percevront une pension diminuée de 13%. Même travailler plus longtemps, en admettant qu’on soit en mesure de le faire, n’y changera pas grande chose. Les jeunes d’aujourd’hui, qui sont confrontés à des conditions de vie et de travail difficiles ont été les vrais perdants de la réforme du gouvernement de l’époque et ce malgré les avertissements et les propositions constructives du mouvement syndical à l’époque.

Jean-Claude Reding a insisté sur la nécessité d’une réforme de la loi de 2012, notamment dans l’intérêt des jeunes et a présenté les propositions de l’OGBL et de la CSL en la matière.

Une réforme est également nécessaire pour éviter la détérioration automatique des pensions via la diminution du facteur d’ajustement et de l’abolition de l’allocation de fin d’année si le taux de cotisation actuel s’avérerait insuffisant pour maintenir l’équilibre financier du système. La CSL a élaboré une proposition de loi pour éviter une telle détérioration automatique, mais le gouvernement n’a pas saisi la Chambre des députés de cette proposition.

Il est difficile de prévoir l’avenir surtout sur une longue période et on peut miser sur l’attentisme. Seulement avec la législation actuelle, si les moyens de financement actuels — les cotisations sur le travail — ne suffiraient plus pour garantir les prestations du système, la diminution des prestations est préprogrammée. Il est nécessaire de prévoir une réforme axée sur des moyens de financement alternatifs, complémentaires au système de financement actuel, qui permettraient de consolider le système, de maintenir le niveau des prestations, d’améliorer la situation des bénéficiaires d’une petite pension, notamment des femmes, de le rendre plus juste pour les travailleurs qui effectuent des tâches pénibles et qui de ce fait risquent d’avoir une espérance de vie moindre — surtout en bonne santé — et de le rendre également plus juste pour les jeunes qui doivent pouvoir compter à ce que le système de sécurité sociale leur garantisse au moins le niveau de protection sociale dont leurs parents ont pu profiter.

Les propositions pour une réforme juste et soutenable existent, encore faut-il faire le choix d’entamer une réforme avec ces objectifs et refuser une solution financière axée sur une détérioration supplémentaire des prestations qui engendrerait inévitablement une paupérisation d’une partie croissante des retraités.

Communiqué par le département des Pensionnés de l’OGBL,
le 27 septembre 2023

La digitalisation pour tous!

À l’occasion de sa réunion d’étude du 12 novembre 2021 qui s’est tenue au Centre de formation de la Chambre des salariés de Remich (CEFOS), le département des Pensionnés de l’OGBL s’est penché sur la situation politique et sociale actuelle au Luxembourg.

La digitalisation ne doit laisser personne sur le bord de la route!

pensionnes_2021_2Le département des Pensionnés de l’OGBL s’est tout particulièrement concentré sur les défis de la digitalisation pour les personnes âgées. Les discussions ont porté sur la digitalisation souhaitée dans le secteur des soins et de la santé. Pour cette raison, le département des Pensionnés avait invité le président de la Caisse nationale de santé (CNS) et président de l’E-Santé, Christian Oberlé, comme conférencier. Le département des Pensionnés n’est pas opposé aux évolutions du secteur de la santé dues à la digitalisation, mais met en garde contre l’exclusion d’une partie des personnes âgées de ces évolutions. Les innovations dues à la digitalisation ainsi qu’aux avancées technologiques peuvent améliorer la qualité de vie des personnes âgées. Mais elles doivent être adaptées à l’âge. En réalité, il faut malheureusement se rendre compte que les personnes âgées, en particulier, ne manipulent pas aussi facilement un ordinateur, une tablette ou un téléphone portable. Il faut donc veiller à ne pas exclure ces personnes de la société digitalisée.

Le département des Pensionnés de l’OGBL exige de la Caisse nationale de santé (CNS) et du système de santé que, pendant un certain temps, le traitement des affaires administratives reste possible dans un double système, c’est-à-dire sous forme électronique et papier. En outre, lors de la conception de processus digitalisés, il convient de veiller à ce qu’ils soient aussi faciles à utiliser que possible.

pensionnes_2021_3Ces nouvelles technologies sont censées simplifier et améliorer la vie, et non pas la rendre plus compliquée.

Personne ne doit être laissé de côté, et pour cette raison, des structures de soutien technique doivent être créées, notamment par la CNS. Il faudrait également mettre en place des formations ciblées pour promouvoir un échange intergénérationnel. Les personnes âgées ne doivent pas être laissées pour compte.

Oui à la digitalisation, non à l’exclusion!

 

Évolution des prix et perte de pouvoir d’achat

pensionnes_2021_4Le département des Pensionnés de l’OGBL observe avec beaucoup d’inquiétude l’évolution actuelle des prix et la perte de pouvoir d’achat qui l’accompagne. Les franges de la population à faible revenu sont particulièrement touchées. Le fossé entre riches et pauvres risque de se creuser davantage si des mesures urgentes ne sont pas prises pour contrer cette évolution. Le gouvernement doit épuiser toutes les possibilités à sa disposition pour stabiliser les prix de l’énergie. Les personnes âgées disposant de petites pensions doivent être protégées du risque de pauvreté. Le département des Pensionnés demande également le maintien de la stabilité des prix dans les maisons de retraite ainsi que la mise en place d’une plus grande transparence au niveau des prix permettant aux assurés de comparer le rapport qualité-prix des différentes maisons de retraite et maisons de soins établies sur le territoire national. Le gouvernement doit également utiliser toutes les possibilités d’intervention dans ce domaine et, si nécessaire, recourir à de nouvelles formes de transferts sociaux pour les personnes particulièrement vulnérables.

 

pensionnes_2021_6En outre, le département des Pensionnés de l’OGBL demande que les mesures suivantes, destinées à maintenir le niveau des pensions et à prévenir la pauvreté des personnes âgées, soient prises sans délai:

  • augmenter la pension minimale de 5%
  • intégrer irrévocablement la prime de fin d’année dans les pensions
  • verser l’ajustement-pension annulé dans le cadre de la réforme de l’assurance pension de 2012
  • abroger les mécanismes automatiques mis en place depuis la réforme de l’assurance pension de 2012, notamment en ce qui concerne l’adaptation tous les deux ans de l’ajustement des pensions (modérateur de réajustement) à l’évolution générale des salaires

Communiqué par le département des Pensionnés de l’OGBL
le 16 novembre 2021

 

Le département des Pensionnés de l’OGBL revendique une priorisation pour les institutions hébergeant des personnes âgées

Le département des Pensionnés de l’OGBL avait signalé, le 19 février 2021, dans le cadre de la stratégie de lutte contre le Covid-19, l’existence d’insuffisances et de défaillances dans nos maisons de retraite et de soins ainsi que dans notre système de soutien aux personnes dépendantes.

Le département des Pensionnés de l’OGBL avait insisté sur le fait qu’une analyse s’imposait pour améliorer la gouvernance de nos maisons de retraite et de soins ainsi que celles de l’assurance-dépendance dans le cadre de la pandémie.

Au regard des récents événements survenus dans certaines maisons de retraite et de soins, il apparait que la situation est dramatique en termes d’infections. Le département des Pensionnés de l’OGBL s’interroge quant à la stratégie envisagée pour garantir la sécurité et la protection des personnes âgées hébergées dans ces établissements face au Covid-19.

La priorisation de la mise à disposition des tests antigéniques rapides pour les institutions hébergeant des personnes âgées aurait pu éviter, du moins une partie, des «clusters» et des décès de personnes âgées survenus ces dernières semaines dans ces institutions.

Par conséquent, le département des Pensionnés de l’OGBL réitère sa revendication visant à mettre des tests antigéniques rapides à disposition afin de mieux protéger les personnes âgées. Le recours systématique aux tests antigéniques rapides faciliterait le contact des personnes âgées et dépendantes avec leurs familles et éviterait qu’ils ne se retrouvent isolées dans les maisons de retraite et de soins, comme c’est le cas actuellement en raison de la pandémie. Les tests en question seraient ainsi également un moyen pour améliorer l’état de santé mentale des pensionnaires et ils ouvriraient la voie, un an après le début de la crise sanitaire, pour que les pensionnaires puissent enfin avoir à nouveau des contacts sociaux et surtout physiques avec les membres les plus proches de leur famille.

Par ailleurs, le département des Pensionnés de l’OGBL revendique d’inclure, directement dans la stratégie de vaccination, tous les salariés qui sont en contact direct avec les personnes âgées, à savoir également les agents de nettoyage, les agents des services de repas sur roues, etc…

Communiqué par le département des Pensionnées de l’OGBL
le 1er avril 2021

Un changement profond dans la politique de santé publique s’impose!

Réuni le 11 février 2021, le département des pensionnés de l’OGBL a mené une analyse de la situation des personnes âgées et a tenu à exprimer sa reconnaissance à toutes celles et tous ceux qui ont soutenu et soutiennent toujours cette partie de la population particulièrement touchée par le Covid-19 et les mesures sanitaires prises par les autorités publiques pour endiguer la propagation de cette maladie infectieuse et dangereuse, notamment en ce qui concerne les personnes âgées.

Le département des pensionnés de l’OGBL estime qu’une accélération de l’offre de vaccination normale est nécessaire pour sortir au plus vite des restrictions sanitaires et autres imposées et qui risquent de créer à la longue d’autres problèmes de santé, notamment psychiques, mais également des problèmes sociaux et économiques pour des franges importantes de la population. Un suivi des effets des mesures sanitaires mises en place est pour cette raison important et ne doit pas se limiter à mesurer leur impact sur la propagation de l’agent infectieux, le virus responsable de la maladie, mais doit également prendre en compte leur impact social et économique, sur les conditions de vie et de travail ainsi que sur l’état de santé en général des différents groupes de la population. Dans ce contexte, il faut être particulièrement attentif à la situation des jeunes, des travailleurs en situation de précarité et des travailleurs les plus exposés aux risques sanitaires.

Photo-2D’ores et déjà, il est clair qu’un changement profond dans la politique de santé publique s’impose. La santé publique est un service public d’intérêt général qui ne doit plus être soumis aux lois du marché, de l’efficience économique à court terme, ou pire, au profit.

Le système sanitaire, et plus particulièrement le système hospitalier, doit pouvoir faire face à des situations exceptionnelles. Mieux vaut un système en surcapacité qu’un système en sous-capacité. Il doit pouvoir réagir en cas de catastrophe ou d’urgence sanitaire et ne pas être soumis à un régime essentiellement comptable et à une planification bureaucratique dictée par des contraintes budgétaires, qui partout dans l’Union européenne et également au Luxembourg ont abouti à une diminution des lits dans les hôpitaux, à des infrastructures inadaptées, voire insuffisantes et à une pénurie en personnel médical et soignant. Les professionnels de la santé dans beaucoup de pays de l’Union européenne ont depuis des années déjà tiré le signal d’alarme. Il faut entreprendre un changement de cap, investir d’urgence et massivement dans le personnel et dans les infrastructures. Ne pas le faire relèverait d’une irresponsabilité flagrante.

Le département des pensionnés de l’OGBL estime que la situation actuelle montre aussi les insuffisances et les défaillances qui continuent à exister dans nos maisons de retraite et de soins ainsi que dans notre système de soutien aux personnes dépendantes. Une analyse s’impose à ce sujet pour améliorer le fonctionnement et les prestations de nos maisons de retraite et de soins et celles de l’assurance-dépendance.

Photo-1Afin d’éviter l’isolement des personnes âgées dans les maisons de retraite et de soins et en vue de faciliter le contact avec leur famille, le département des pensionnés de l’OGBL revendique la mise à disposition urgente de tests rapides lors des visites.

Le département des pensionnés de l’OGBL estime par ailleurs que la digitalisation croissante de notre société pose des difficultés particulières aux personnes âgées et surtout aux plus âgées. Soutenir les personnes âgées qui ont besoin d’aide dans l’utilisation des nouveaux outils digitaux reste nécessaire. Mais au-delà de ce soutien, un accès direct aux services publics et aux services financiers doit rester garanti.

La crise économique et sociale que nous vivons nécessite des réponses adéquates. Les propositions de l’OGBL présentées à l’été 2020 en vue d’une sortie de crise gardent toute leur pertinence.

Dans ce contexte, le département des pensionnés de l’OGBL rappelle la nécessité de protéger notre système d’assurance pension et ses prestations qui n’ont pas seulement une visée de protection sociale, mais qui sont aussi un atout économique pour surmonter la crise actuelle. Le département des pensionnés rappelle les critiques de l’OGBL par rapport à la réforme des pensions de 2013 et exprime son soutien aux propositions concrètes de la CSL visant à protéger et améliorer les prestations de notre système, notamment en faveur de la pension de base.

Communiqué par le département des Pensionnés de l’OGBL
le 19 février 2021

Grundsätze für eine optimale Lebensqualität im Alter

Anlässlich des Internationalen Tages der älteren Menschen am 1. Oktober 2019 befasste sich der Zentralvorstand der OGBL-Pensioniertenabteilung mit der aktuellen politischen und sozialen Lage in Luxemburg. Die OGBL-Pensioniertenabteilung richtete ihr Augenmerk insbesondere auf die anvisierte Politik der Regierung im Bereich des Dritten und Vierten Alters.

Des Öfteren verwies die OGBL-Pensioniertenabteilung auf die Problematik der Isolation im 3. und 4. Alter. Wenn Menschen in Pension gehen, verändert sich ihr Leben von einem Tag zum andern grundlegend, was zu psychosozialen Problemen führen kann. Gefühle von „nicht mehr gebraucht zu werden“, mangelnder Wertschätzung, Langeweile, Einsamkeit, können einen negativen Einfluss auf die körperliche und geistige Gesundheit haben. Des Weiteren können auch Altersarmut, gesundheitliche Probleme sowie Mobilitätseinschränkungen zur Isolation der älteren Menschen beitragen. Auch in modernen Alters- und Pflegeheimen können ältere Menschen in die Isolation fallen. Die OGBL-Pensioniertenabteilung begrüßt den politischen Willen um diesem Phänomen proaktiv entgegenzuwirken.

Die OGBL-Pensioniertenabteilung setzt sich für die Verbesserung der Lebensqualität im Alter ein

Deshalb verteidigt die OGBL-Pensioniertenabteilung mit allen Kräften die langfristige Sicherung und Erhaltung der öffentlichen Rentenversicherung Luxemburgs, die auf dem Umlageverfahren basiert und solidarisch finanziert wird. Gute Pensionen sind ein wirksames Mittel zur Bekämpfung von Altersarmut, Isolation im Alter und trägt zur Verbesserung der Lebensqualität im 3. und 4. Alter bei. Im Hinblick auf die hervorragende Finanzlage (19 Milliarden Euros) fordert der OGBL-Pensioniertenabteilung dass die noch ausstehende Anpassung der Renten von 1,7% (1. Januar 2013) an die Lohnentwicklung rückwirkend erfolgt sowie die Rücknahme der mit der Reform 2013 eingeführten Verschlechterungen.

Die OGBL-Pensioniertenabteilung verteidigt folgende Grundsätze für eine optimale Lebensqualität im Alter:

  • Erhalt der hochwertigen, bürgernahen, leicht zugänglichen öffentlichen und privaten Dienstleistungen. Die stetig ansteigenden Preise für Bankgeschäfte sind inakzeptabel. Auf dem Weg der fortschreitenden Digitalisierung müssen die Bedürfnisse der älteren Menschen mitberücksichtigt werden;
  • Einführung des so genannten „Tiers payant généralisé“ für alle getätigten Akte im Gesundheitssektor. Dies bedeutet, dass jede medizinische Leistung direkt mit der CNS verrechnet wird und die Patienten nicht mehr Vorkasse leisten müssen für die gesamte Summe;
  • U.a. Neuverhandlung der Nomenklatur der Zahnversorgung und Verbesserung dieser Leistungen im Interesse der Versicherten;
  • Bessere Anpassung des öffentlichen Transportwesens an die Bedürfnisse von Senioren und älteren Menschen. In diesem Zusammenhang begrüßt die OGBL-Pensioniertenabteilung, dass die Regierung vorhat, auch für Menschen mit verminderter Mobilität, den kostenlosen öffentlichen Transport einzuführen;
  • Förderung der Anpassung von Wohnraum an die spezifischen Bedürfnisse von Senioren und insgesamt älteren Menschen;
  • Unterstützung des Zugangs von Senioren zu Bildungsangeboten von Vereinigungen für ältere Menschen.

Die OGBL-Pensioniertenabteilung setzt sich im Besonderen für eine Politik zugunsten älterer Personen sowie im Allgemeinen für ein solidarisches und gerechtes Gesellschaftsmodell ein!

Mitgeteilt von der OGBL-Pensioniertenabteilung
am 14. August 2019

>> Princípios para uma boa qualidade de vida dos idosos (PDF)