Le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL a organisé le 13 juin dernier à Howald, devant le siège de Caritas Jeunes et Familles, un piquet de solidarité avec les quatre délégués scandaleusement mis à pied par leur direction.
Ces quatre mises à pied sont étroitement liées, même si elles n’ont pas toutes été prononcées au même moment. En novembre dernier, la direction prononce en effet une première mise à pied à l’encontre de la vice-présidente de la délégation, la suspendant immédiatement de ses fonctions. Quelques mois plus tard, après plusieurs tentatives de dialogue avec la direction pour résoudre le problème, trois autres délégués — le président, le délégué à la sécurité et un autre membre effectif de la délégation – sont également mis à pied. Les quatre n’ont plus accès à leur lieu de travail, ne reçoivent plus leur salaire et ne peuvent plus exercer leur mandat de délégué.
L’origine de toute cette affaire extravagante remonte au 22 octobre. Ce jour-là, lors d’une réunion, les représentants de l’OGBL discute avec la direction et le conseil d’administration de la mise à disposition de la vice-présidente pour qu’elle puisse se consacrer à plein temps à la délégation. Or, la direction va par la suite faire semblant de ne pas en avoir eu connaissance et l’a suspendu pour «absence injustifiée». Lorsque les autres délégués signeront une attestation confirmant que ce sujet a pourtant bien été évoqué lors de la réunion, la direction va réagir en déposant une plainte pénale contre ces derniers au motif qu’ils auraient émis de faux témoignage, tout en décidant de les mettre également à pied. Résultat des courses: quatre délégués, dont des membres clés, sont suspendus et risquent de rester sans salaire pendant des années en raison de cette plainte.
En d’autres termes, parce que la direction prétend ne pas avoir entendu quelque chose lors d’une réunion, une mère célibataire de quatre enfants, un homme à huit mois de la retraite, le président de la délégation et un jeune salariés engagé se retrouvent sans revenu ni emploi, risquant une procédure interminable, simplement pour avoir bien accompli leur mission syndicale.
C’est ainsi que cette direction et ce conseil d’administration traitent leurs salariés!
Si la direction traite de la sorte les délégués, on peut facilement concevoir comment elle considère les salariés, sans protection! Une attaque à l’encontre de nos délégués équivaut à une attaque portée contre tous les salariés de Caritas Jeunes et Familles et même au-delà. Suspendre quatre délégués revient à priver 100 % des salariés de leur droit à une représentation et à un accompagnement.
D’ordinaire, ce sont les délégués qui nous défendent. Aujourd’hui, chez Caritas Jeunes et Familles, c’est eux qui ont besoin de nous.
L’article a été publié dans l’Aktuell (3/2025)
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