Le syndicat Education et Sciences de l’OGBL exprime une fois de plus son profond mécontentement face à la situation dégradante que subissent les chargés de cours dans l’enseignement fondamental. Ces professionnels, essentiels au bon fonctionnement des écoles, sont pris dans un système de précarité qui nuit gravement à leur bien-être.
Les chargés de cours, employés comme remplaçants permanents, sont confinés dans une spirale de CDD successifs, qui, à cause d’une exception dans la loi relative aux CDD qui n’a jamais été remise en question, peuvent être renouvelés sans fin. Ces contrats précaires, sans perspective de stabilité, placent les enseignants dans une situation de vulnérabilité financière et professionnelle permanente. Cette absence de reconnaissance de leur travail et de leur expertise est inacceptable. Au lieu d’offrir un cadre de travail stable et respectueux, le ministère de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse (MENJE) continue à exploiter cette main-d’œuvre précaire, alors que le travail ne manque pas. Si après de multiples CDD, ils bénéficient finalement d’un CDI, ils doivent tout de même encore passer le stage de la fonction publique, avec le risque malgré tout d’être licenciés.
Un autre problème majeur réside dans les retards de paiement que subissent les employés nouvellement embauchés. Ces derniers, malgré leur investissement et leurs heures de travail, ne sont pas rémunérés pendant plusieurs mois après leur prise de fonction. Les raisons invoquées sont nombreuses (dossier incomplet, impossibilité d’avoir un rendez-vous auprès du médecin de contrôle, …), mais ne peuvent pas excuser le fait que le MENJE fait travailler des personnes pendant des mois avant qu’ils ne soient payés.
Ces retards de paiement mettent en péril leur stabilité financière et leur quotidien. Les remplaçants permanents se rendent tous les jours à leur travail, souvent dans des conditions difficiles, car ils doivent être flexibles quant au lieu de travail et les classes à enseigner, le tout sans être payés à temps. Cette situation est non seulement dégradante mais aussi indigne de la part d’un service public.
Il ne faut pas non plus négliger que des étudiants, qui se destinent potentiellement à la profession d’enseignant, travaillent comme remplaçant permanent sous CDD. Ces conditions déplorables donnent une image désastreuse du ministère de l’Education, alors que ce dernier fait face en même temps à une pénurie d’enseignants.
Le SEW exige :
Le SEW/OGBL continuera à défendre les droits des chargés de cours et à dénoncer l’immobilisme des autorités publiques face à leur situation. Les enseignants doivent pouvoir travailler dans des conditions dignes de ce nom, pour le bien-être de l’ensemble de la communauté scolaire.
Communiqué par le syndicat Education et Sciences de l’OGBL (SEW/OGBL), le 6 mai 2025
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Cette option doit être activée à tout moment afin que nous puissions enregistrer vos préférences pour les réglages de cookie.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.
Nous utilisons des outils de suivi tels que Google Analytics 4 (GA4) et Google Tag Manager (GTM) sur ce site. Ces outils nous aident à collecter des informations anonymes sur la manière dont vous utilisez notre site, afin de nous permettre d'améliorer constamment votre expérience.
Veuillez activer d’abord les cookies strictement nécessaires pour que nous puissions enregistrer vos préférences !