Journée d’étude

Résolution d’urgence concernant la suppression de l’ajustement des pensions au 1er janvier 2013

Lors de sa journée d’étude annuelle qui se déroule aujourd’hui, 25 mai 2012, au CEFOS à Remich, le Département des pensionnés de l’OGBL s’est penché ce matin sur les suites que pourrait engendrer la suppression de l’ajustement des pensions au 1er janvier 2013.

Le département est consterné par cette mesure qui s’ajoute aux différentes manipulations injustifiées depuis l’année 2006. Une fois de plus, le pouvoir d’achat des pensionnés est raboté.

Le département critique le manque de dialogue social du gouvernement qui décide unilatéralement une mesure d’une telle envergure.

Le département constate que cette mesure n’est nullement une mesure d’austérité mais plutôt une mesure structurelle. En effet, la somme effectivement épargnée au budget de l’Etat ne représenterait que 16 millions d’euros résultant de la suppression de l’ajustement du personnel de l’Etat, montant dont l’Etat a omis de constituer des réserves, contrairement au secteur privé.

Le grand bénéficiaire de la suppression de l’ajustement des pensions au 1er janvier 2013 sera en fait le Fonds de compensation (CNP) qui verra ses fonds de réserve se gonfler.

Le département souligne que la loi concernant l’ajustement des pensions au niveau de vie prévoit explicitement l’adaptation des pensions, sauf au cas où la situation financière de la Caisse Nationale de Pension (CNAP) ne le permettait pas. Or, ce n’est pas le cas actuellement, le bas de laine de la CNAP dépassant royalement la réserve légale.

Finalement, le département se pose la question de savoir s’il s’agit cette fois-ci d’un report ou d’un premier pas vers la suppression de l’ajustement.

Au vu des conclusions de son analyse, le Département des pensionnés de l’OGBL s’oppose catégoriquement à toute modulation quelconque de l’ajustement des pensions et revendique le respect intégral de la législation en vigueur!

Communiqué par le Département des pensionnés de l’OGBL
le 25 mai 2012