Le 14 octobre, déi Lénk et l’Union des syndicats OGBL-LCGB se sont rencontrés pour un entretien au sujet de la politique antisociale du gouvernement. L’Union syndicale et déi Lénk partagent le même constat concernant le bilan de deux ans de gouvernement CSV-DP : ce gouvernement s’en prend clairement aux travailleuses et travailleurs, et n’hésite pas à franchir à répétition de nouvelles lignes rouges, heurtant ainsi les syndicats de plein fouet.
En conséquence, il s’agit de continuer à opposer une résistance déterminée à toute détérioration des conditions pour les travailleurs, y compris dans la rue si nécessaire. Plus de 25 000 personnes ont manifesté le 28 juin contre le démantèlement social mené par ce gouvernement. Cette impressionnante mobilisation a partiellement fait reculer le gouvernement, qui a dû renoncer à une partie de ses propositions de réformes, notamment en matière de pensions. Le projet de loi actuellement sur la table concernant la réforme des retraites apparaît ainsi peu réfléchi et soulève plus de questions qu’il n’en résout. Avec ce projet – comme avec beaucoup d’autres – le gouvernement ne donne pas une bonne image de lui. Pourtant, une réforme des retraites juste et durable, qui aurait assuré notre système pour les 30 prochaines années, aurait été possible avec les propositions des syndicats et de déi Lénk.
Dans les mois à venir, la priorité doit désormais être donnée à la lutte contre les détériorations annoncées du droit du travail. Le ministre du Travail, Georges Mischo, a clairement montré ses intentions en annonçant vouloir discuter du travail sur plateforme au CPTE sans les syndicats. Il cherche la confrontation et tente de légiférer en contournant les organisations syndicales. Si M. Mischo persiste dans cette voie, des milliers de travailleuses et travailleurs de plateformes risquent de ne toujours pas bénéficier des droits et de la protection sociale qui leur reviennent.
L’OGBL, le LCGB et déi Lénk s’accordent sur le fait qu’il ne doit pas y avoir de nouvelles détériorations du droit du travail. C’est pourquoi nous regardons également avec inquiétude les négociations que le gouvernement souhaite entamer sur l’organisation du travail. Il y a un risque réel que la « boîte de Pandore » soit ouverte, permettant une remise en cause généralisée des règles relatives au temps de travail, comme le souhaite le patronat. Si le gouvernement emprunte cette voie, ce serait un recul massif pour toutes les travailleuses, tous les travailleurs et leurs familles.
L’Union des syndicats et déi Lénk continueront donc à rester en étroite concertation afin de maintenir la pression sur le gouvernement et de lutter ensemble contre cette politique rétrograde.
Communiqué par l’Union des syndicats OGBL-LCGB et déi Lénk, le 15 octobre 2025
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