Chers collègues, Chers camarades,
Avant toute chose, merci à vous tous d’être venus si nombreux ce soir. Votre présence ici est un signe fort : un signe que les représentants des employés et employées ne sont pas prêts à rester silencieux face aux menaces qui pèsent sur leurs droits.
On vit aussi l’histoire vu que l’OGBL et le LCGB se sont mis d’accord à former un front syndical pour défendre les intérêts des travailleurs et travailleuses.
Le Luxembourg est souvent présenté comme un modèle de stabilité. Une économie forte, une société équilibrée, une démocratie solide. Mais cette paix sociale, qui est un atout précieux pour notre pays, n’est pas tombée du ciel.
La paix sociale attire les entreprises, elle rassure les investisseurs, elle garantit la stabilité. Mais cette paix sociale n’est possible que si les droits des travailleurs sont respectés, travailleurs résidents et frontaliers.
N’oublions pas qu’elle est le fruit de luttes syndicales, de négociations collectives, de compromis équilibrés entre employeurs, salariés et pouvoirs publics. Et aujourd’hui, cet équilibre est menacé.
Nous ne sommes pas ici parce que nous avons cherché le conflit. C’est ce gouvernement qui l’a provoqué.
Jusqu’à la semaine dernière encore, nous gardions l’espoir. L’espoir que la raison l’emporterait. L’espoir qu’un dialogue social sincère serait possible. L’espoir d’une sortie de crise par le compromis.
Mais après la déclaration sur l’état de la Nation, cet espoir est mort.
Le Premier ministre Luc Frieden a parlé de croissance, d’équilibre budgétaire, de compétitivité. Mais qu’a-t-il vraiment dit sur les travailleurs ? Sur leurs droits, leur avenir, leur sécurité ? Trop peu. Et parfois, trop mal.
Nous avons été patients. Nous avons dialogué. Nous avons tendu la main. Nous avons alerté.
Toujours dans un esprit de dialogue social. Toujours dans l’intérêt général et à table. Mais sans succès.
Ce gouvernement ne nous écoute pas. Il n’écoute que les murmures des puissants. Le Premier ministre n’est pas au service du peuple – il est au service des grandes fortunes et des multinationales.
Alors aujourd’hui, disons-le clairement : Nous ne voulions pas de cette confrontation. Mais ils nous y forcent.
Nous appelons à la mobilisation. Nous appelons à refuser les reculs sociaux. Et nous appelons à faire entendre notre colère et nos revendications, dans la rue le 28 JUIN.
Et nous aurons du succès ; le rapport de force change le 28 juin. C’est entre nos mains.
Nous nous levons chaque jour pour tous les employés du secteur financier. Maintenant, c’est à eux de se lever pour nous tous.
Et si chacun d’entre nous amène 10 personnes – collègues, ami·es, voisin·es, famille – nous serons déjà 1.000 !
Nous n’avons pas le droit à l’échec.
Et nous ne raterons pas ce rendez-vous.
Nous allons gagner.
Nous allons montrer à Luc Frieden que nous nous levons tous quand il le faut. Que son « Business First », nous le transformerons en :
« Les banques, les finances ce sont des personnes qui génèrent ces bénéfices. » « L’économie, ce sont les gens – pas les actionnaires. »
Le 28 juin, nous serons là – pour nos droits, pour nos familles, pour notre avenir.
Pour la solidarité. Pour la démocratie. Pour la justice sociale. Et nous montrerons que la richesse du Luxembourg, c’est nous.
La solidarité gagnera !
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