Le premier problème des monoparentaux (le plus souvent des femmes) est celui du revenu, et, ceci pour diverses raisons (un seul revenu pour le ménage, souvent des situations de temps partiel et situations précaires).
Ensuite, les monoparentaux sont classés dans la classe d’impôt 1a, classe d’impôt intermédiaire entre la classe d’impôt 1 et la classe d’impôt 2, tout comme les personnes veuves et celles ayant dépassé l’âge de 64 ans. L’impôt à payer dans la classe d’impôt 1a est identique ou se rapproche de celui à payer dans la classe d’impôt 2 pour les revenus plus bas, alors que l’impôt à payer dans la classe 1a vient plus près de la classe 1 pour ce qui est des revenus plus élevés.
Dans certaines conditions, les monoparentaux ont droit au crédit d’impôt monoparental allant de 750 euros (pour les revenus dépassant 105.000 euros) à 1.500 euros (revenus inférieurs à 35.000 euros). En effet, la classe d’impôt 1a ainsi que le crédit d’impôt monoparental sont très sélectifs du point de vue social. Il est en outre très difficile de comparer la personne monoparentale avec des couples mariés ou pacsés ou avec des d’autres personnes vivant seules. Par ailleurs, un certain nombre de personnes qualifiées comme des monoparentaux par la loi fiscale vivent ensemble avec une autre personne adulte (en concubinage) ou sont même pacsées.
Reste à mentionner les cas des monoparentaux situés dans la classe d’impôt 2 (trois ans après le divorce ou le décès du conjoint) qui demandent la classe d’impôt 1a avec l’octroi du crédit d’impôt monoparental en raison du fait qu’ils paient dans ce dernier cas moins d’impôts.
