Programme gouvernemental

Entrevue entre l’OGBL et le ministre de l’Economie

Une délégation de l’OGBL, conduite par Jean-Claude Reding, président, a été reçue récemment par le ministre de l’Economie, Etienne Schneider, pour un échange de vues sur le programme gouvernemental en matière de politique économique et industrielle.

Les discussions portaient notamment sur la politique économique en générale, la diversification économique, la lutte contre l’inflation, l’indexation des salaires et pensions, les prix administrés, les heures d’ouverture dans le commerce, la politique d’investissement, la politique des subsides, les participations étatiques et la nécessité d’instaurer une gestion centralisée dans ce domaine, les missions du nouveau comité de prévision rebaptisé «comité économique et financier», le semestre européen ainsi que la réforme de la loi sur les faillites et, dans ce contexte, un nouveau rôle pour le Comité de conjoncture. Il n’est en effet pas prévu de mettre en œuvre une réelle réforme du Comité de conjoncture, p.ex. sa gouvernance, ses objectifs, mais d’y adjoindre un rôle supplémentaire.

Le ministre Etienne Schneider a d’abord fait un exposé détaillé sur la politique de diversification économique dans quatre domaine-clés: la logistique, les technologies de la santé, les écotechnologies et les technologies de l’information et de la communication. Dans tous ces domaines, le gouvernement mènera une politique proactive et cherchera à attirer des investisseurs étrangers et entreprises de premier ordre. C’est par le biais de foires internationales et de missions économiques à l’étranger que le gouvernement fera connaître encore davantage les atouts du Grand-Duché dans le monde.

Le ministre a ensuite répondu succinctement aux questions de l’OGBL sur un grand nombre de sujets.

En ce qui concerne plus particulièrement l’index, le président de l’OGBL a tenu à demander au gouvernement de ne pas continuer, au-delà de cette année, la modulation actuellement en vigueur. Il a montré, chiffres à l’appui, qu’il n’existait actuellement aucune nécessité économique de prolonger la manipulation du système.

La réunion s’est tenue dans un climat de coopération et d’écoute mutuelle.

Communiqué par l’OGBL
le 31 janvier 2014